Le parc Algonquin, ou le Canada dans toute sa splendeur...
Histoire de prendre l'air et de sortir un peu de la ville, nous avons pris la direction du parc Algonquin, le troisième dimanche du mois d'octobre. C'est LE parc où il faut aller depuis Toronto, à seulement trois heures de route de la plus grande ville du Canada. C'est l'endroit parfait pour un week-end d'évasion. Malheureusement, il y en a qui travaillent, nous ne sommes donc parties que la journée du dimanche. L'avantage de partir deux jours, c'est de camper près du lac et de se réveiller face à un paysage maginfique... Tan pis, on en a quand même profité pendant toute la journée.
Après trois heures de route, nous débarquons dans l'enceinte du parc par la route 60. C'est la seule qui traverse le parc. En fait, elle n'en couvre qu'une petite partie, sur 56 kilomètres. Le reste est seulement accessible à pied. Pour donner une idée de l'immensité du parc, il faut savoir qu'il s'étend sur environ 7 630 km2, et comprends plus de 2 400 lacs et 1 200 km de rivières et ruisseaux. En arrivant, il faut s'acquitter de treize dollars pour circuler librement. Ensuite, il n'y a que l'embarras du choix pour les lacs. Nous en choisissons un pas loin, pour la pause-déjeunerpause-déjeuner. Pas un chat à l'horizon, on est bien tranquilles... On choisit ensuite un autre lac pour une balade d'une heure, toujours tranquilles.
On ne croise pas grand monde, mise à part un couple dont la fille est en talons hauts ! C'est vrai que c'est approprié pour une randonnée. Bon, je suis en Converse, c'est pas terrible mais c'est quand même plus adapté. Après cette première balade, on choisit une autre petite randonnée (les plus longues peuvent prendre jusqu'à six heures), en espérant bien voir un caribou. Manque de chance, on n'en verra pas. Pas plus qu'un ours, même si la brochure distribuée à l'entrée explique le comportement à avoir en cas de mauvaise rencontre : surtout ne pas paniquer. Facile à dire... Donc, direction la seconde randonnée.
On n'a fait que quelques kilomètres en voiture, mais le paysage est complètement différent. Pas de lac, mais une rivière. Des arbres morts, blancs. Bizarre. L'explication viendra d'Aurore (parfaite conductrice d'ailleurs) : l'intervention humaine est réduite au minimum dans le parc. L'absence de soleil donne une impression étrange, tout est très gris, et le cadre serait parfait pour un film d'horreur, d'autant qu'on est toujours seules au monde... Il nous reste encore un peu de temps avant le coucher du soleil, direction un autre lac.
Cette fois, pas de balade, mais juste le plaisir d'apprécier la vue, et de se rendre compte de notre chance. Des paysages magnifiques, que demander de plus ?